Textile et réchauffement climatique : comment aider nos concitoyens à mieux comprendre l’impact de leurs achats textiles ?
Aujourd’hui dans le monde, l’industrie textile est une des industries les plus carbonées et polluantes. Forts de ce constat, nous nous sommes engagés pour garantir une plus grande transparence de la traçabilité des produits textiles.
En septembre 2021, nous vous avions sollicité pour donner votre avis sur l’étiquette de traçabilité imaginée par les membres du label France Terre Textile, auquel nous appartenons. Ce travail a servi et aujourd’hui, l’Union des Industries Textile a créé un groupe de 18 entreprises textiles, de tailles et de métiers différents pour aller plus loin.
Philéone, aux côtés de confrères comme Eminence, le Slip Français, 1083, Armor-lux ou encore les tissages de Charlieu, travaillent avec l’ADEME pour imaginer la traçabilité de demain.
Cette phase d’expérimentation a pour vocation de proposer une méthodologie efficace.
Son objectif : mieux informer les consommateurs sur les impacts environnementaux de leurs achats textiles, et encourager une consommation et donc une production textile plus respectueuse de l’environnement.
La méthode sur laquelle nous travaillons vise à mettre en place une étiquette :
- Simple à comprendre pour les consommateurs,
- Facile à mettre en œuvre pour les entreprises (et en particulier compatible avec les PME),
- Permettant de mieux différencier les produits,
- Transparente grâce à des méthodologies et des bases de données sans opacité technique ou organisationnelle
- Accessible et évolutive, pour faciliter son déploiement et son universalité grâce à des outils open-source et des bases de données auto-alimentées par les entreprises
Plusieurs réunions se sont déjà tenues et un magnifique travail de coopération se met en place. Ces réunions permettent de prendre en compte toutes les étapes de fabrication de la filière textile dans sa réalité et non de façon virtuelle. Elles sont le lieu d’échanges entre plusieurs générations et différents métiers.
Nous pourrons vous communiquer les fruits de ce travail à la rentrée de septembre, et peut-être d’ici là aurons nous de nouveau besoin de vous pour tester la bonne compréhension de l’étiquette !
Pour aller plus loin